vendredi 9 septembre 2011

" Beau comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d'une machine à coudre et d'un parapluie"

Je voudrais parler de Bonn en terme de locales et autres parades. Je ne sais s'il s'agit d'une spécialité endémique ou si c'est moi, flanquée d'un nouvel instinct ésotérique, qui me met à voir la chose de façon systématique? Nul ne sera. Mais en tout cas, je n'ai vu ça qu'à Bonn.


le piano-machines à laver
- Il faut citer en premier lieu, le piano bar machine à laver appelé également "Innovation Point der Kultur Waschsalon", déjà développé ici
le bar














flores locales
- Le café étudiant ambiancé piscine, dit "Café Blau", construit à l'emplacement d'une piscine asséchée. On y trouve encore des baigneurs  figés dans l'exercice de leur action, le bleu typique fond de bassins, le relatif bien qu'encore intarissable parfum de chlore (qui se marie très bien avec la Kölsch locale) et en sus, un dancefloor pétanqué de toute beauté (pour le fou-fou de la danse tardive et déchaînée).

les baigneurs 





- L'opticien marchand de thé "Optic Röhrig", où des thés exotiques en vrac font face à de prosaïques lunettes mis en exergue sur livres papier-carton mal assemblés et tellement  grossiers dans leur habillage. Le vendreur, en position d'arbitre, se tient au milieu en mode pisse-froid m'as-tu-vu, pas loquasse pour deux sous, vieux bougre!

- Les cabines téléphoniques font parfois armoire à livres, reconversion tardive pour un service en pleine désuétude." Öffentlicher Buchschrank", un concept de prêt de livre gratuit et autonome pour personne responsable et civilisé, pas pour les français donc, cela va de soi.




- Son cinéma "Rex" théâtre cabaret ambiance disco année 90 et son rideau! (ce dernier est une caractéristique toute  propre aux salles de cinéma allemandes, ce fameux rideau qui se ferme après les bandes-annonces pour se rouvrir au moment du film, un  art en soi!).






Il faut ajouter à cela un ensemble hétéroclite de choses, associées à l'environnement de manière totalement saugrenue, comme autant d'éléments brisés et éparpilles dont on aurait voulu se débarrasser,pour ne plus jamais pouvoir les associer. Parfois trash, une structure logique confinant avec l'absurde.

= Crapauds en ballade
- Hier, j'ai couru avec des crapauds à travers un champs de laitues.





- Dimanche, deux têtes avaient roulé à la sortie de l'église. Personne ne semble s'en préoccuper. Pourtant, je pensais qu'il n'y avait que la France pour décapiter.






chien-fontaine
- Aujourd'hui, je me suis désaltérée à la fontaine. Ma surprise a été d'y trouver un chien. Le pauvre, il l'avait sur le dos profondément incrustée. J'ai bien essayé de le caresser (sait on jamais, si on lui avait jeter un sort?) Et j'ai attendu le prince charmant, hélas encore absent.










- Dans un prochain avenir, j'envisageais, pourquoi pas, de m'installer ici. J'ai flâné devant les vitrines de quelques agences avant de tomber sur celle-ci: des araignées mutantes disproportionnées me proposaient de me rédiger mon contrat . Pour le coup, j'ai filé et plus vite qu'elles!








Ville de guedin de ouf!!

3 commentaires:

  1. Pas de rapport, mais... Etes-vous toujours intéressée de lire la suite de la vie de Friedrich le Hérisson ?

    Nadine Colombel

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  2. Bien sûr, où faut il se rendre pour pouvoir le faire?

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  3. Très simple ! Ecrire à l'adresse suivante : friedricherisson@gmail.com

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