Le vent iodé aux odeurs goémonées nous assiège dès l'arrivée, comme l'assurance d'un caractère terriblement et définitivement breton. On se demande si les mouettes n'y trouveraient pas de célestes calories inexploitées tant leur acharnement à s'y confronter est grand.
Palourdes, bigorneaux, crabes, langoustines, le vivier en conchyophile nous régale de ses trésors . Au détour d'une rue, la Cour d'Orgères avec ses confitures insolites et coquines (concombre-groseille-gingembre) et ses glaces exotiques (cactus et pêche de vigne) ébaudit nos papilles gustatives. Sans oublier, le marché, aux couleurs bariolées, paradis des sens morbihannais.
Je me suis essayée au char à voile, savant mélange de vélo et de voile. Cette allitération labiale s'impose roi des plages gigantesques que la mer temporairement libère.
Et voilà que les discussions arrosées aux crépuscules s'étiolent: les nanoparticules des slips déchirés offriront elles une possible absorption d'eau par la voûte plantaire?
Idiosyncrasie sera le maître-mot.
*Et quelques allemands s'y sont égarés.
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