Le Bleu, ce bleu, à nouveau, j'y reviens. C'est inévitable, puisque tout est bleu. Un indubitable recommencement, à croire que je finis toujours par revenir au même point, "comme un bateau au gouvernail tordu". Il en a fallu peu, un simple visionnage de Mulholland Drive. Et sa clé bleu, sa boîte bleu, l'embout du haut-parleur de Adam Kesher sur le tournage bleu, la hiératique spectatrice de la première logée coiffée d'une perruque bleue, et la scène finale, celle d'un Silencio illuminée de bleu. Bleu, du désir de la mort, véritable conciliateur capable de faire apprécier la violence de cette dernière sous la douceur du rêve. Kundera, je le rappelle, l'avait déjà dit "la douceur de la mort a une couleur bleue". Les Adam Kesher l'ont bien compris, eux aussi, et l'ont même entrepris (ici)
Et donc, ce bleu, a repris son apparente ubiquité dans ma vie. A nouveau, je le vois, partout:
Wangechi Mutu, et ses nattes bleues ,Yves Saint Laurent, et sa Villa Majorelle à l'élégant crépis bleu, ou encore, ceci:
Là, c'est à vous de deviner. Un indice: rêvez bleu.
Tout est bleu. (jeudi et o aussi)
Miro?
RépondreSupprimerya genau!
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